Yseult: quand la POP française trouve sa Nouvelle Star



Si vous suivez mon blog depuis quelque temps déjà, vous avez sans doute remarqué que mes goûts musicaux n’étaient pas très francophones. Pourtant, j’adore la France, son architecture, sa culture, sa gastronomie, etc. mais dans le paysage musical français peu d’artistes trouvent grâce à mes yeux. Paroles simplistes, arrangements bateau, rimes faciles et j’en passe, j’ai probablement assez de mes 10 doigts pour dresser une liste exhaustive de ceux que j’apprécie. Cependant, il y a quelques jours, le hasard m’a mis sur la route d’une artiste à suivre, j’ai nommé Yseult ! Évidemment, je ne revendique pas détenir le monopole du bon goût, mais les lignes qui vont suivre tenteront de vous faire découvrir l’univers d’une artiste à suivre. 

La première fois que j’ai entendu parler d’Yseult c’était sur la route des vacances l’an dernier. À la radio, le titre « La Vague », à l’époque déjà, quelque chose de différent m’entraîne, hélas une fois le morceau terminé, je ne prendrais pas le temps de m’intéresser plus amplement à l’interprète. Quelques mois plus tard, c’est le titre « Bye Bye Bye » qui passe sur une chaîne musicale étant légèrement allergique à la musique francophone, je zappe sans crier gare. Heureusement pour moi, j’allais avoir grâce à un replay de « On n’est pas couché » une troisième chance de découvrir la pop délicate d’Yseult. 



Sortie tout droit de « Nouvelle Star », l’artiste a sorti en début d’année son premier album éponyme. À mi-chemin entre la pop enjouée de Lily Allen et l’univers sombrement subtil de Jessie Ware, l’album « Yseult » regorge de pépites. À commencer par le premier single « La Vague » ce titre rétro aux allures de tubes n’a pas fait trembler les charts et pourtant, grâce à un refrain entêtant et des gimmicks accrocheuses,  il n’a pas à rougir face à ses concurrents multidiffusés en radio. Même constat pour le second single « Bye Bye Bye » affublé d’un clip « wonderlandesque », le morceau aux sonorités 80 ‘s souffle un véritable vent de fraicheur. 

Si la jeune femme de 20 ans brille sur ses titres pop, elle excelle sur les quelques sons mélancoliques qui complètent son premier opus. Ainsi, on peut par exemple, la retrouver tristement envoutante sur l’excellent « Pour l’impossible » qui sonne comme un digne descendant « francisé » de la playlist de Woodkid

L'album d'Yseult sur Itunes c'est ici


 

Évidemment, ce premier album n’est pas un chef-d’œuvre, mais ce sont peut-être ces quelques imperfections ici et là qui lui augure cette authenticité surprenante.


 Paru le 10 janvier dernier, « Yseult » n’a pas encore malgré son potentiel passé le cap des 10.000 ventes. Une triste nouvelle pour l’artiste, mais également pour l’industrie du disque qui passe certainement à côté d’une de ses plus belles révélations.

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