Charleroi Danse(s) encore et encore ...



En janvier dernier, je vous faisais découvrir l’histoire de la gare de Charleroi. Aujourd’hui, je suis de retour en compagnie de Jessie de FDS pour vous faire un découvrir un autre endroit caché au cœur du Pays Noir. Cet endroit, j’ai déjà eu le plaisir de l’évoquer au travers des mes précédents posts culturels. Certains l’ont peut-être deviné, aujourd’hui place à Charleroi Danses

Construits en 1920, les bâtiments de Charleroi Danses abritaient à l’époque un manège, des espaces privés de la gendarmerie et une ancienne menuiserie. Mais l’histoire de ce haut lieu de la culture carolo ne démarre pas en ces murs. Effectivement, à l’origine c’est au Palais des Beaux Arts de Charleroi qu’étaient investies les équipes de Charleroi Danses autrefois appelé Ballet Royal de Wallonie

Par manque de place et par souci de chevauchement au niveau de la programmation, la troupe de Charleroi Danses alors dirigée par Frédéric Flamand, se met en 1997 en quête de son propre foyer. Si par le passé, la petite armée avait déjà occupé pour ses répétitions et spectacles, de nombreux lieux (Piscine Solvay, Musée de l’Industrie, ancienne Piscine de la Broucheterre…) il lui devenait essentiel face à sa réputation grandissante de s’installer durablement dans une demeure qui lui permettrait de s’étendre d’avantage et d’assouvir sa passion créatrice.
 
C’est donc en 1997 et grâce au soutien de l’échevin de la culture Christian Renard que l’ancien Ballet Royal de Wallonie deviendra propriétaire de l’adresse qu’on lui connaît aujourd’hui. Derrière ses barrières, Charleroi Danses est un véritable village artistique qui depuis 18 ans ne cesse de s’agrandir. Ainsi, aux côtés des bureaux, de la grande salle de spectacle pouvant contenir 400 spectateurs ou encore du bar conservé dans un style néo-classique, de nombreux bâtiments se dressent et renferment des secrets jusqu’alors bien gardés. 

En effet, bien que méconnu de la plupart des carolos, le centre chorégraphique Charleroi Danses jouit au-delà de nos frontières, d’une réputation qui n’est plus à faire. C’est cette réputation et l’ambition assumée de ses dirigeants qui ont permis à ce lieu culturel d’accroître son envergure. 

Nouvelles salles de répétitions, loges pour les artistes en résidences ou encore bar coloré et terrasse: Charleroi Danses s’étend, Charleroi Danses s’éveille, Charleroi Danses émerveille. 


Grâce à ses agrandissements et ses futures programmations, la structure gérée par Vincent Thirion tend à s’inscrire efficacement dans le nouveau paysage carolo. Un paysage jonché de promesses ambitieuses, pour ville qui petit à petit aspire se reconstruire et offrir à ses habitants, de meilleurs lendemains. 














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